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mardi 16 novembre 2010

"Entre nos mains" s’immisce dans une entreprise de lingerie

Une compagnie de lingerie féminine est sur le bord de la faillite et ils créent la Scop. Cela signifie société coopérative de production. C'est une manière de changer la manière de travailler pour réussir à se remettre sur pied.

Par Céline Vautard, 07-10-2010

Au bord de la faillite, une société de lingerie féminine voit ses employés désireux de prendre leur destin en mains avec la création d’une Scop. Filmé par Mariana Otero, "Entre nos mains" est un documentaire sorti mercredi 6 octobre au cinéma. Il révèle les difficultés d'un marché et le combat de femmes.



Entreprise de lingerie située à proximité d’Orléans, Starissima est le théâtre d’un drame: la société est en dépôt de bilan. Constituée majoritairement de femmes, la centaine d’employés se prend alors à rêver d’indépendance. A l’écran, on suit l’histoire de ces salariés qui tentent de racheter leur entreprise en créant une Scop (société coopérative de production). Si le dirigeant a accepté que Mariana Otero filme les lieux (c’était au printemps 2009), il a en revanche refusé d’apparaître à l’écran.

"Avec "Entre nos mains", je voulais porter mon regard sur une "utopie" qui se confronte au réel en racontant l’histoire de "gens" qui sont amenés très concrètement à remettre en question leur manière de vivre ou de travailler et à se penser ou se percevoir autrement, à travers d’autres pratiques, explique Mariana Otero. C’est pourquoi je me suis intéressée aux Scops, des entreprises qui fonctionnent sous forme de coopérative. Elles révolutionnent intimement notre manière instituée de travailler et de vivre ensemble et amènent chacun à penser différemment son rapport au travail, aux collègues, aux proches, et plus généralement à revoir sa manière d’être au monde".

"Entre nos mains" de Mariana Otero, 1h28



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