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jeudi 25 novembre 2010

La correction se poursuit pour le coton


Le prix du coton à diminué à New York. La livre valait 1,3418 $ et elle est maintenant rendue à 1,2325 $. Les prix varient énormément, d'un grand écart, en si peu de temps. Les acheteurs s'empêchent d'acheter, car ils se disent que peut-être demain, le coton va être moins dispendieux.



Le contrat pour décembre s'établissait à 1,2790$ contre 1,4018$ vendredi dernier. «Ce marché est monté tellement haut tellement vite, la correction a lieu», a observé Rich Ilczyszyn, de Lind-Waldock, soulignant que le marché pourrait trouver un seuil de soutien à 1,16$. Monté jusqu'à plus de 1,50$ la livre le 10 novembre, le coton a enregistré un repli d'environ 20% depuis. «De nombreux acheteurs étrangers sont réticents à acheter quand les prix du coton baissent parce qu'ils espèrent que les prix seront encore plus bas le lendemain», a noté John Flanagan, de Flanagan Trading.


Les inquiétudes quant à un relèvement des taux en Chine, pays qui cherche à juguler l'inflation, ont dominé les échanges toute la semaine. Elles se sont concrétisées vendredi par l'annonce d'une hausse du taux de réserves obligatoires des banques. Ces velléités contre une surchauffe de l'économie «font craindre que la demande de la Chine en matières premières ne s'affaiblisse», a rappelé John Flanagan.


Le marché du coton restait extrêmement volatil, poussant régulièrement les prix jusqu'à la limite journalière autorisée, à la baisse, mais aussi à la hausse. Ainsi les prix ont connu un sursaut, bref, jeudi après les chiffres hebdomadaires des ventes américaines à l'exportation, toujours très solides pour le coton malgré les niveaux de prix élevés.


L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, valait vendredi 159,05$ (pour 100 livres), contre 166,40$ la semaine dernière.



 

Bruits de bottes sur fond de crise économique


Le problème de la crise économique se transforme en un problème de déséquilibre du prix monétaire. La chine et le yuan sont en lutte. La chine à une grand pouvoir et il veut faire baisser la monnaie du yuan. Elle pourra être plus en demande pour ses produits d'exportationss contrairement au pays étrangers. Les États-Unis sont les plus touchée par la politique monétaire des chinois. La chine et les États-Unis sont en conflit. L’objectif était de maintenir un taux d'inflation le plus bas. C'était une forme de protectionnisme qui est devenue la cause de la crise économique actuelle.


Jeudi, 25 Novembre 2010



L’une des conséquences de la crise économique actuelle est la guerre des monnaies, qui vise à déséquilibrer une certaine monnaie. D’autres menaces se profilent cependant à l’horizon. Noureddine Ben Mansour

L’exemple de la Chine est le plus frappant. Ce pays achète, continuellement, de grandes sommes des dollars. L’objectif est de faire monter cette monnaie et de faire baisser le yuan. Grâce à ses réserves de change, la Chine est encore en mesure de faire baisser le dollar et de mener encore plus loin cette action stratégique pour les produits chinois.

Le début de la confrontation sino-américaine
C’est une stratégie bien ciblée dans le temps ayant des tactiques dualistes, c’est-à-dire une stratégie qui vise le produit chinois et le produit étranger en même temps. Rendre le yuan sous-évalué rendra les produits chinois plus compétitifs et renforcera leur demande. C’est une nouvelle stratégie d’exportation qui   augmentera l’exportation des produits chinois et diminuera l’importation des produits étrangers. Il s’agit d’une stratégie de destruction associative –  puisqu’elle détruit pour créer une situation meilleure – ou, autrement dit, de dévaluation compétitive.  
 
Comment réagira l’Union européenne?
La question que les spécialistes posent est la suivante: de quoi sera faite la position européenne? L’objectif de la création de l’euro est de faire obstacle à la guerre des monnaies, comme celle que l’on voit actuellement entre les Chinois et les Américains. Maintenir un taux d’inflation le plus bas possible est une des premières priorités de la politique monétaire européenne. Cette vérité a poussé la chancelière allemande Angela Merkel à affirmer que tout ceci est une  forme de protectionnisme, mais elle a oublié de dire que ce «protectionnisme» est la conséquence de la crise économique actuelle. Les pays industrialisés convergent leurs efforts vers un patriotisme économique qui se traduit par une protection de leurs consommateurs et de leurs contribuables. Il faut souligner pourtant que les pauvres et les pays défavorisés pourraient se trouver dans une inconfortable position et le prix à payer est fort  pour une crise à laquelle ils n’ont pas pris part.

Les Etats-Unis sont les plus touchés par cette politique monétaire chinoise, surtout qu’ils sont bien endettés auprès de la Chine et souffrent d’un important déficit commercial avec ce géant asiatique qui rafle toute action commerciale qui lui se présente.


La Chine détenait, en 2008, environ 15% de la dette publique des Etats-Unis, un pays qui se prend pour le plus riche de la planète. Pays pseudo communiste, la Chine détient plus de 800 milliards de dollars de réserves monétaires sans oublier les 800 milliards de dollars en bons du trésor américain. Pour éviter une situation plus grave, la Réserve fédérale américaine s’est lancée dans l’achat et le rachat d’une grande quantité de bons du trésor américains. L’objectif: diminuer les dettes américaines et faire circuler le maximum de dollars aux Etats-Unis. Cette confrontation sino-américaine aura sûrement d’autres aspects, qui pourront être plus catastrophique, et l’attaque de la Corée du Nord contre la Corée du Sud, déclenchée le 23 novembre, n’est peut-être qu’un début.


Et les pays en développement dans tout ça?
Le Fonds monétaire international (Fmi) devrait s’engager autrement dans la prise de décision. Il doit donner la possibilité aux pays en développement de contribuer équitablement à la recherche de la solution et que leurs voix soient entendues et considérées par les superpuissances. Le Fmi doit engager une réforme portant sur la surveillance des marchés mondiaux et la réponse efficace aux crises qui s’y déclenchent. La représentativité et le caractère participatif de la direction de l’organisation devraient être changés d’une manière qui donne l’égalité à toutes les nations. La responsabilité des décisions stratégiques les plus importantes devrait être transférée du Conseil d’administration à un conseil plus représentatif et doté d’un pouvoir politique plus prononcé; qui remplacerait notamment le Comité international monétaire et financier (Cimf) qui ne dispose aujourd’hui que d’un rôle purement consultatif. Ces suggestions ne sont pas nouvelles. Il est temps d’entendre les voix des nations en développement, car leur ignorance aggraverait l’économie mondiale. Ignorer c’est en fait reporter les problèmes à une date ultérieure qui pourrait être conséquente et grave, car les grands phénomènes se forment à partir des petits phénomènes.

L’une des importantes conséquences de la deuxième guerre mondiale est la réforme du système financier international. Les accords de Bretton Woods (juillet 44) signés par les alliés ont permis à mettre en place le Fmi et la Banque mondiale. Le système monétaire de Bretton Woods a été arrêté par le président Nixon : le taux de changes fixes y a été remplacé par des taux de change flottants. L’histoire des événements économiques ou politiques est presque la même avec une petite différence qui se situe au niveau des gens qui les créent.



Le fondateur du web annonce la fin d’Internet

Le créateur d'internet, Tim Berners-Lee,  « craint que les sites à la mode ne transforment le web en une série d'îles fragmentées.» Selon lui, les sites Facebook et Tweeter cause un problème de circulation de données et devient une plate-forme centrale.


André ILIEV,  le 23 novembre 2010

Après quelques vingt années d’existence, Internet serait-il proche de son déclin ? C’est la question que s’est posé, dernièrement, Tim Berners - Lee, créateur du http et html et ce devant plusieurs journalistes issus de médias divers allant du journal britannique Telegraph à la chaîne de télévision américaine PBS. Ce que le fondateur du Net craint est que les sites à la mode ne transforment le web en une série d'îles fragmentées.


Selon lui, les réseaux sociaux tels que Facebook et Tweeter sont en train d’isoler l'information affichée par les utilisateurs du reste du Web en privant les informations de connexions URL. Ainsi, le réseau social devient une plate-forme centrale qui contrôle toutes nos donnés.


Et ce n’est pas tout. Les fournisseurs d'accès Internet sont aussi tentés de ralentir la circulation vers les sites qui ne sont pas leurs partenaires. Et, pour finir, Berners Lee accuse les gouvernements de suivre les habitudes des gens en ligne, mettant en danger leurs libertés individuelles.


Enfin, Tim Berners - Lee appelle à la neutralité du Net pour tous les types d'accès - en conflit avec les plans américains actuels qu’offrent actuellement les opérateurs de téléphonie mobiles dans le pays de l’Oncle Sam.
« Il est ... absurde d'imaginer que mon droit fondamental d'accéder à la source d'information de mon choix devrait s'appliquer quand je suis sur mon ordinateur connecté à la maison mais pas quand j’utilise mon téléphone portable», dit-il.

Burlesque: née pour chanter

Christina Aguilera joue pour la première fois dans un film intitulé Burlesque. En dehors du tournage, Christina est très silencieuse et elle ne chante presque pas. Dans le film, elle est accompagnée par l'actrice et chanteuse Cher. Cher incarne la propriétaire du club, qui a des problèmes. Le rôle de son personne lui ressemble beaucoup dans la vie.

NED EHRBAR , 23 novembre 2010



Avec une voix aussi puissante – qui a de quoi étonner, considérant sa petite taille – Christina Aguilera était pratiquement destinée à jouer dans une comédie musicale. Dans Burlesque, elle interprète une aspirante choriste, avec Cher à ses côtés. «Je suis habituée à m’exprimer en chansons. Je trouve même cela facile. Ça explique pourquoi, alors que je vivais une enfance chaotique, je me servais de la musique pour m’évader», explique-t-elle.


Aguilera insiste sur le fait qu’elle a beaucoup aimé relever le défi de jouer pour la première fois. «Puisque c’était mon premier film, tout était nouveau pour moi, alors j’essayais de me donner totalement», dit-elle. Tenir le rôle d’Ali, une jeune chanteuse fraîchement dé­barquée de l’Iowa qui réussit à se faire engager dans un club burlesque de Sunset Strip, a eu un effet inattendu. «J’ai dû mettre ma personnalité de côté pour incarner cette fille, dit la chanteuse. J’avais beaucoup d’énergie refoulée parce que je me négligeais.


Quand je n’étais pas Ali à l’écran, j’étais donc très agitée.» Christina, qui s’est fait connaître par sa musique, admet qu’elle ne se met pas à chanter à la moindre occasion quand elle ne travaille pas. «Je suis très réservée de ce côté, dit-elle. Je sais que certains artistes ne se taisent jamais, mais ce n’est pas mon cas, pas dans la vie de tous les jours. Par contre, quand il est temps d’entrer en scène... ça sort!» Bien sûr, Christina n’est pas totalement silencieuse lorsqu’elle est chez elle. Elle a tout un répertoire qu’elle réserve à son jeune fils, Max. «Je chante chaque soir pour l’endormir, et la pièce que j’aime particulièrement lui interpréter, c’est une berceuse toute douce de Mary Poppins, qui s’intitule Stay Awake», dit-elle.

Même si elle est dévouée à son fils, Aguilera n’a pas mis sa carrière sur pause. «Je pense que ça enverrait le pire message possible à mon enfant, affirme-t-elle. Plusieurs femmes, quand elles deviennent mères, pensent que c’est terminé pour elles. Elles mettent de côté tout ce qu’elles aimaient avant d’avoir des enfants. Mais je crois qu’un aspect important du rôle de parent, c’est de créer un bel équilibre pour inciter ses enfants à devenir des individus à part entière et à poursuivre leurs passions et leurs buts. Il y a un équilibre à trouver dans toute chose.»


J'y suis, j'y reste
Après plus de 45 ans à œuvrer comme chanteuse et actrice, Cher a plusieurs raisons de célébrer. Que regrette-t-elle de ne pas avoir fait? «L’amour avec Marlon Brando», rigole-t-elle. Après une tournée d’a­dieu qui a fini par durer trois ans, un spectacle à Las Vegas et un nouvel album en préparation pour 2011, il est évident que Cher n’a aucune intention de jeter l’éponge – spécialement depuis son retour au grand écran avec?Burlesque. Même si elle a toujours donné le meilleur d’elle-même dans tous les domaines, la star raconte que les gens ne l’ont pas toujours bien acceptée.


«On ne vous fait pas confiance quand vous vous consacrez à deux activités différentes, souligne-t-elle. Quand j’ai commencé à faire du cinéma, les gens se méfiaient. Ils avaient l’air de dire : “Qui a dit que tu pouvais faire ça?” Les gens se font une image de vous et ils tiennent à ce que vous vous y conformiez.» Cette légende de la pop a ses opinions sur la façon dont le paysage culturel a changé. «Quand Sonny et moi sommes apparus, j’ai eu une ligne de vêtements immédiatement, raconte-t-elle. Mais maintenant, c’est différent : vous sortez à peine une chanson que déjà vous avez un parfum à votre nom.»

Même si elle ne croit pas  participer à beaucoup d’autres films à l’avenir, Cher a aimé incarner un personnage de Burlesque, soit la propriétaire d’un club de nuit de Sunset Strip, à Hollywood, avec qui elle a beaucoup en commun. «Elle a des blessures, tout comme moi, déclare-t-elle. Elle se fait vieille, et moi aussi. La différence, c’est qu’elle s’en va pour que quelqu’un d’autre puisse prendre sa place, et je ne suis pas encore prête à faire ça. Elle n’abandonne pas, mais elle change de voie. Moi, je ne crois pas être prête à abandonner ma carrière. Ils vont devoir me transporter dehors les pieds devant!»






A la découverte des cosmétotextiles

La cosmétotextile est la nouvelle technologie qui mélange les cosmétiques et les textiles. La fibre high-tech contient une substance qui est libéré sur les parties superficielles de l'épiderme. Elle nettoye, parfume, protège et corrige les odeurs corporelles. La fibre textile contient des microcapsules et libèrent un produit lorsqu'il y a un contact avec la peau. La technologie cosmétotextile crée différentes fibres qui vont bientôt être fureur, ou qu'ils le sont déjà !

mercredi 24 novembre 2010

Découvrez la cosmétotextile, la nouvelle technologie qui fait fusionner l’univers des cosmétiques et celui des textiles pour un plus grand confort.


Mincir, se protéger du soleil, moins transpirer,… en s’habillant. Aujourd’hui nos vêtements ne sont plus de simples textiles, ils sont aussi « intelligents ». Grâce à des fibres aux multiples propriétés, nos vêtements se font anti-UV, amincissants et ultra-respirants. La cosmétotextile repose sur des technologies de pointe et de puissants agents actifs. Les matières aux fibres high-tech sont conçues pour vous simplifier la vie.


Selon la définition officielle du BNITH, Bureau de Normalisation des Industries Textiles et de l’Habillement, une cosmétotextile est un article textile contenant une substance ou une préparation destinée à être libérée durablement sur les différentes parties superficielles de l’épiderme, et revendiquant une ou des propriétés particulières telles que nettoyage, parfum, modification d’aspect, protection, maintien en bon état ou correction d’odeurs corporelles.


Cette révolution a commencé avec les bas en nylon, puis les chemises, les chaussettes, et les pulls en fibres synthétiques, ensuite sont apparues les microfibres. Aujourd’hui, les maisons de couture n’hésitent pas à élaborer des sous-vêtements qui améliorent notre santé. Le procédé consiste à emprisonner des microcapsules de principe actif dans les fibres du textile. Celles-ci libèreront leur agent au contact de la peau. Les principales difficultés sont l’encapsulation des substances et le maintien dans le temps des qualités recherchées, notamment après le lavage et le rechargement en principe actif. Les applications des cosmétotextiles sont innombrables : collant amincissant ou massant, tee-shirt rafraîchissant jusqu’aux draps aphrodisiaques. La filière cosmétotextile doit son succès aux efforts conjoints des laboratoires de recherche publics et privés, et des industriels.


Il existe des textiles filtres solaires pour vous protéger des rayons du soleil qui prennent en compte la sensibilité de votre peau. Ces textiles protègent la peau au même titre qu’une crème. Chez Schöffel, spécialiste en cosmétotextile, les vêtements sont conçus pour vous protéger lors de vos expositions en randonnées, treks, marche dans le désert et autres périples en pirogues lors de destinations lointaines. Ces vêtements « intelligents » se déclinent en tee-shirt, débardeur, chemise, mais aussi en petite robe saharienne et pantalon. Une démarche innovante dans le secteur du textile dit « outdoor » (vêtements spécialisés pour pratiquer certaines activités).


Les textiles ultra-respirants vous gardent au sec et absorbent les odeurs de transpiration. Développé par la marque New Balance, le Lightning Dry est un tissu à base de fibres polyesters traitées chimiquement pour évacuer l’humidité rapidement. Par ailleurs, pour réhydrater la peau, l’huile d’amande douce est l’actif le plus fréquemment utilisé. De nombreux vêtements (haut comme bas du corps) sont ainsi créés pour protéger les peaux fragiles.


Les textiles minceurs traquent avec succès et sans relâche les bourrelets. C’est le marché le plus exploité pour le moment. La technique de micro-capsulation permet de drainer le corps grâce au maillage alvéolé ou seconde peau. Une haute technologie développée, entre autre, par la marque Lytess, spécialiste de la cosmétotextile dans sa gamme minceur. La marque utilise les actifs tels que la caféine, le beurre de mangue et de karité, pour à la fois lancer le déstockage de graisse et hydrater l’épiderme.


L’autre version minceur est la gamme anticellulite. Grâce à l’effet seconde peau, le tissu se frotte à la peau pour en libérer les principes actifs. Les vêtements aux principes amincissants peuvent se porter de jour comme de nuit. Il existe des versions corsaires ou legging. Les grandes marques affirment leur expertise avec de nouveaux actifs et misent sur l’algue rouge pour activer la libération des graisses.


Une grande innovation qui ne tardera pas de séduire tous les fans de haute technologie et de mode. En attendant son arrivée à la Réunion, profitons de l’été pour porter des robes bustiers, l’une des grandes tendances de la saison.


Un conte de Noël haute-couture pour Nespresso

La compagnie de café Nespresso, à demandé a Manish Arora, de transformer ses vitrines pour Noël. Il a crée un monde  « d'un conte de fées où les seize grands crus de café deviennent des princesses d'un royaume fantastique et joyeux.» À la soirée de l'ouverture du café, M. Arora à crée une mini collection, haute couture, qui représente les seize princesses.


 22/11/2010

La célèbre marque de machine à café Nespresso a demandé au créateur indien Manish Arora, étoile montante de la mode haute-couture, d'enchanter ses vitrines de Noël et de rhabiller une de ses machines en édition limitée. Une première collaboration inédite issue du projet N'Art lancé par l'enseigne.




Si vous cherchiez quoi faire de vos vieilles capsules à café Nespresso - autre chose bien entendu que de les rapporter pour le recyclage - découvrez l'univers fantastique et joyeux du créateur indien Manish Arora, invité cette année par la marque à réinterpréter tous ses codes et son univers, à l'occasion de Noël.

Il a imaginé pour la marque un conte de fées où les seize grands crus de café deviennent des princesses d'un royaume fantastique et joyeux. Les vitrines de l'enseigne, comme celles des Champs-Élysées inaugurées mardi dernier, s'animent désormais pour le temps des fêtes, des couleurs vives de cet univers, réalisé à partir de capsules. Manish Arora s'est ainsi occupé du relooking des magasins, des vitrines et, bien évidemment, d'une machine ! Le créateur offre, en effet, à la Citiz crème, une superbe nouvelle robe à ses couleurs, pour une édition limitée en vente exclusive en France à la boutique des Champs Élysées à Paris, pour 399€.

Un défilé dans la boutique

Mais Manish Arora ne s'est pas arrêté en si bon chemin ! À l'occasion de la soirée d'inauguration des vitrines de la boutique à Paris - en première mondiale - le créateur a dévoilé une mini-collection de 16 robes haute-couture, à l'image de ses princesses, lors d'un défilé exceptionnel. Miami et d'autres destinations Nespresso devraient les découvrir également très bientôt. "Je crée pour le bonheur !" s'est-il exclamé.

La collaboration avec Manish Arora est la première issue du projet N-Art lancé par la marque. Ce dernier permettra chaque année à un artiste différent de réinventer les codes de la marque "pour en faire jaillir sa propre vision". Pour Nespresso, c'est le moyen de faire découvrir de nouveaux talents tout en suscitant une dynamique nouvelle pour ses clients et les membres de son club.



La mode des années 1990-2000: du porno chic tapageur au sobre raffinement

Une exposition, aux Arts décoratifs, qui nous rappelle les deux dernières décennies des années 1990 et 2000. Les années 1990 est la maturité et le professionnalisme. Les années 2000 représentent la politique et les grands évènements marquants. La mode est plus discrète. L'exposition de cent cinquante modèles, qui ont été sélectionnés parmi les collections les plus emblématiques. Elles sont exposées et présentées par des vidéos de défilés. À la fin des années 1990, les créateurs de haute couture changent et explore d'autre horizon pour communiquer.

Gersende RAMBOURG, le 25 novembre 2010

PARIS — De la robe transparente toute en filets de pêche de Martin Margiela au bustier en jean brodé de plumes d'autruche de Jean Paul Gaultier, l'exposition sur la mode des années 1990-2000 aux Arts décoratifs, qui ouvre jeudi, retrace la créativité débridée des deux dernières décennies.

Après la festivité des années 1970 et la théâtralité des podiums dans les années 1980, "la décennie 1990 est celle de la maturité, de la professionnalisation", souligne l'historien de la mode Olivier Saillard, actuel directeur du musée Galliera qui a été l'un des commissaires de l'exposition parisienne. La mode devient une industrie et "être créateur signifie dès lors être aussi chef d'entreprise et se donner une vie à long terme", explique-t-il à l'AFP.

Les années 2000 sont ensuite marquées par la gravité des événements politiques, 11-Septembre, catastrophes climatiques et crise financière: La mode se fait plus discrète, économe et contrôlée. Pour autant, ces années sont aussi "porteuses de surprises, avec l'émergence notamment de Nicolas Ghesquière chez Balenciaga ou Alber Elbaz chez Lanvin, qui ont montré qu'il peut y avoir un luxe raffiné et expérimental qui n'est pas synonyme d'impérialisme et d'arrogance", commente le commissaire.

Ces créateurs exercent leur métier de manière "plus noble et plus honorable" que les excès tapageurs et "trop voyants" du luxe porno-chic de la décennie précédente, juge-t-il. "On revient à la sophistication, à une recherche sur le vêtement qui n'est pas que de l'image", ajoute-t-il. Cent cinquante modèles, sélectionnés parmi les collections les plus emblématiques, sont présentés aux côtés de nombreuses vidéos de défilés, pour retranscrire l'univers de créateurs répartis en plusieurs écoles stylistiques: belge, anglaise et japonaise notamment.

Les volumes étranges de Rei Kawakubo, créatrice de Comme des Garçons, côtoient le faste et la provocation d'Alexander McQueen --et son défilé choc de 2004, pastiche du film "On achève bien les chevaux" à l'énergie cruelle-- ou de Vivienne Westwood.

La haute couture, qui "reprend du sang neuf à la fin des années 1990, en devenant un enjeu de communication pour les maisons", est très présente avec les modèles de Karl Lagerfeld pour Chanel, John Galliano pour Dior, Jean-Paul Gaultier ou Christian Lacroix.

Le singulier Azzedine Alaïa, "énorme talent" qui défile en dehors de tout calendrier, expose une seule robe, un fourreau bleu ciel: "On dirait une sculpture, cette seule robe suffisait. Rien ne sert de créer 100 robes, encore faut-il créer la bonne!", commente M. Saillard, pour lequel il y a aujourd'hui "trop de défilés, trop de mode et pas assez de créateurs".


La mode à la portée de toutes

La créatrice, Rosa Meranda, organise son premier défilé, à la salle de la Filature de l'Isle, à Périgueux d'une soixantaine de vêtements pour homme, femme et enfant.  Sa collection, C'est moi qui l'ai fait,  est  fantaisie, accessibles et tout à fait portables. Quarante bénévoles ont participé à ce projet. Elle a commencé, il y a vingt ans, à avoir la piqure pour la mode. Dans son atelier, situé non loin de l'Aquacap à Champcevinel, elle donne des cours de couture pour permettre aux gens de créer des vêtements à leur goût.

Julie martinez, 25 novembre 2010


La créatrice de prêt-à-porter et présidente de l'association C'est moi qui l'ai fait, Rosa Merenda, organise son premier défilé, samedi, à la Filature.


Samedi, l'espace de quelques heures, la salle de la Filature de l'Isle, à Périgueux, va se parer de ses plus beaux atours pour devenir un temple de la mode. Tout en s'accordant aux contraintes de la crise et de la tendance anti-gaspi et même développement durable... La créatrice autodidacte Rosa Merenda présentera pour la première fois une soixantaine de modèles pour homme, femme et enfant conçus par elle-même, mais aussi par les personnes qui fréquentent son atelier de couture de l'association C'est moi qui l'ai fait (lire ci-dessous). « Je suis une personne qui marche au défi, glisse dans un sourire la pétillante Rosa Merenda. Et ce défilé en est un. J'ai passé les deux derniers mois à terminer une quarantaine de modèles ! ».

Depuis vingt ans
Quarante bénévoles ont œuvré en coulisses pour mener à bien se projet qui va devenir réalité. Une danseuse et chorégraphe a participé, tout comme deux jeunes créatrices de bijoux périgourdines qui prêteront leurs colliers et parures à cette occasion. Rosa Merenda a toujours été passionnée par la mode et les beaux habits. Elle s'est piquée de couture il y a une vingtaine d'années, en réalisant des vêtements pour ses petits. « Une dame s'est approchée de moi pour me demander où j'avais acheté le manteau de mon enfant. Je lui ai répondu, ' 'c'est moi qui l'ai fait''», se souvient-elle. Et voilà comment la philosophie de Rosa Merenda a commencé à poindre jusqu'à devenir une association il y a quatre ans. « Je voulais démontrer que l'on pouvait fabriquer de belles choses à partir de morceaux de tissus, de récupération ou de patrons. Tout le monde est capable de le faire », assure-t-elle même si elle concède que cela demande beaucoup de rigueur.


Oser se lancer
Dans son atelier, situé non loin de l'Aquacap à Champcevinel, de nombreuses femmes, mais aussi un homme se retrouvent pour apprendre à réaliser la pièce de mode de leur choix, guidés par les conseils de Rosa Merenda. « Ce que j'aime, c'est ce partage, cette réunion d'idées pour un même idéal », s'enthousiasme celle qui a un faible pour les sacs à main et leur transformation ou plutôt « customisation » pour parler comme une chroniqueuse de mode. Mais si les grands magazines féminins expliquent à chaque numéro aux femmes que la tenue qu'elles ont achetée il y a trois mois n'est aujourd'hui plus portable, Rosa Merenda va plutôt à revers. « Il faut aller vers soi-même. La copie n'est pas intéressante. Il y a souvent de la retenue de la part des gens qui n'osent pas se lancer ou effectuer des associations de couleurs ou de motifs. Il faut faire ce dont on a envie », répète Rosa qui annonce un défilé de mode aux vêtements « fantaisie, accessibles et tout à fait portables ».


Pratique : défilé à la Filature de L'Isle, chemin des Feutres-du-Toulon à Périgueux, à partir de 20 h 30, samedi 27 novembre. Entrée : minimum 1 euro. Renseignements au 05 53 04 08 48 ou 06 03 89 64 99.


Une exposition royale des robes de Balenciaga à New York

Au Queen Sofia Spanish Institute sur Park Avenue, était présenté, soixante-dix robes du créateur Christobal Balenciaga. Des robes de soirée en allant  jusqu' aux boléros.  La reine d'Espagne est venue inaugurer l'exposition. Il a révolutionné la mode féminine. Il s'est beaucoup inspiré du flamenco pour ses collections. M. Balenciaga a fondé sa maison de création en 1937. Il a prit sa retraite en 1968 et il est décédé quatre ans plus tard.

Thomas Leblanc, le 25 novembre 2010





(Montréal) Le nom du vénérable créateur espagnol Christobal Balenciaga était sur toutes les lèvres à New York la semaine dernière, où une rétrospective lui étant consacrée était inaugurée au Queen Sofia Spanish Institute sur Park Avenue.


Soixante-dix pièces y sont présentées, allant de somptueuses robes de soirée à des boléros de matador. La reine d'Espagne s'est déplacée pour l'inauguration de l'exposition, qui se déroule jusqu'au 19 février. Imaginée par le designer dominicain Oscar de la Renta (qui a travaillé avec Balenciaga à Madrid), l'exposition Balenciaga: Spanish Master retrace entre autres comment le maître espagnol de la couture a révolutionné la mode féminine. Contemporain de Coco Chanel, Balenciaga a aussi oeuvré à Paris, où il a fondé sa maison de couture en 1937. Il a pris sa retraite en 1968, avant de mourir quatre ans plus tard.


Correspondant européen de Vogue, le journaliste Hamish Bowles a participé à la mise sur pied de l'événement. Il soulignait en entrevue l'apport extraordinaire de la culture espagnole au travail de Balenciaga. Dans ses créations, il s'est notamment inspiré du flamenco, qui gagnait en popularité au début de sa carrière dans les années 20.





Le look du jour : Leighton Meester exagère !

Leighton Meester aime s'éclaté, côté mode. Elle porte une petite robe noire du créateur Christopher Kane. Une robe de velours de mousseline qui est plissés sur les côtés. Pour  plus d'éclat, elle porte une paire de sandale de Pierre Hardy, en forme de ronds qui se joue dans les teintes camaïeux de bleu et vert. Elle avait un look original, osé de touches colorés qui embellit la petite robe noire.

Marie Bresson-Mignot, le Jeudi 25 Novembre 2010


Lorsqu'elle n'incarne pas Blair Waldorf, son personnage toujours tiré à quatre épingles dans la série "Gossip Girl", Leighton Meester se laisse aller aux extravagances mode. C'était encore le cas, hier au photocall Herbal Essences où la belle sortait des sentiers battus, exprimant une nouvelle fois un sens du style personnel et pointu. Si Blake Lively ne jure que par les grandes maisons comme Chanel pour toujours faire sensation, Leighton n'hésite pas à prendre des risques et jouer avec la mode. Apparue dans un surprenant ensemble Marchesa qui la dévoilait en transparence la semaine dernière, elle a renoué hier avec une tenue plus classique en robe Versus.





Issue de la collection Fall 2010 imaginée par Christopher Kane pour la ligne bis de Versace, la robe s'imprègne de sa vision très géométrique de la mode avec des robes parapluie résolument girly en satin, en organza ou bien des pièces découpées en pochoirs. Leighton opte pour une des silhouettes bi-matière de la collection. En velours rehaussé de mousseline plissée aux côtés, la robe redessine ses courbes et lui offre une véritable taille de guêpe exagérée par sa facture jupon.



Mais la brunette n'est pas femme à se complaire dans la simplicité d'une robe noire, et c'est avec goût qu'elle choisit une paire de sandales Pierre Hardy faite d'empiècements ronds dans un camaïeu de bleu et de vert. Pour parfaire son apparition, Leighton arbore des ongles roses en touche girly et une bague "rock" signée Fallon pour satisfaire son côté rebelle.Les cheveux domptés en de souples vagues, les yeux un tantinet charbonneux et les lèvres glossées permettent à Leighton de s'imposer en beauté. L'astuce pour vous : pour une jolie dose d'originalité, n'hésitez pas à apporter à votre petite robe noire une touche colorée, avec des accessoires un brin pop.




L’artisanat malaisien en tournée auprès des professionnels européens

Le professionnel du textile malaisien fait une tournée pour présenter ses matières, très luxueuse, aux grands créateurs de la mode. Il crée des étoffes qui ressemble à du brocard, tissé à la main, insérant des fils d'or ou d'argent dans du coton ou de la soie. Les matières sont contruites par des méthodes délaissées des générations précédant. Pour un mètre de tissus, cela équivaut à deux semaines de travail.

Matthieu Guinebault, 27-10-2010

Après Londres, Milan et Barcelone, c’est à Paris que s’est arrêtée une délégation de professionnels du textile malaisien. Originaires de la province du Terengganu, sur la côte Est de la partie occidentale du pays, ces derniers souhaitaient présenter à leurs homologues européens les vertus du Songket. Un type de brocard tissé main en coton ou soie intégrant des fils d’or ou d’argent, et à l’origine réservé à la famille royale de Malaisie.



Diverses créations issues du Songket présentées à Paris le 19 octobre 2010

Emmenées par Dato Mohamed Awang Tera, Président de la coopérative pour le développement économique de Terengganu, les huit entreprises locales ont attiré quelques grands noms du luxe français. Des représentants de LVMH, Richemont, Hermès, Karl Lagerfeld, Chloé, Aubade et de l’Institut Français de la Mode avaient fait le déplacement le 19 octobre dernier au George V pour découvrir ce savoir-faire unique au travers d’un showroom et d’un défilé.

Issu d’une technique locale transmise à travers les générations, ce tissu haut de gamme réclame pas moins de deux semaines de travail par mètre. Un savoir-faire défendu par l’association Asean, qui forme de jeunes malaisiens à cet art, présidée par le professeur Suleiman Ghani.

"Il s’agit d’une matière d’exception qui se décline aussi bien en mode qu’en accessoire, et même en décoration", explique ce dernier, également président du Terengganu Institute of Design. "Notre but, par ce voyage, est de bâtir un pont entre la Malaisie et la mode européenne. Il nous revient d’adapter aux goûts européens nos créations très colorées, mais je suis certain que les professionnels d’ici y verront la promesse d’une qualité unique pour leur clientèle, la plus exigeante et prescriptrice du globe".


Pantone dévoile son nouvel outil Capsure

Le Capsure est un nouvel outil qui permet de détecter  la vrai couleur sur les étoffes et de les transférer sur un ordinateur.


Matthieu Guinebault, 25-10-2010

Le spécialiste de la couleur pour professionnels lance son nouvel outil portable de mesure colorimétrique. Baptisé Capsure, celui-ci peut détecter un assortiment de quelque 8 000 couleurs différentes sous tout type d’éclairage et, surtout, sur tout type de matière.

 
Pantone
Le Pantone Capsure


Proposé pour 550 euros sur le site de la marque, ce nouveau système est compatible PC et Mac, de même que le logiciel Palette Application fourni avec.


L’outil en lui-même comprend les bibliothèques Pantone Fashion + Homme et Pantone Paint + Interiores, ainsi que le guide Pantone Plus Series.



L'inventeur du textile « auto-rafraîchissant » devient célèbre mais garde la tête froide

Le jeune Gauthier Bedek, âgé de 27 ans, a gagné le prix Théophile Legrand 2010. Il a inventé une fibre qui permet aux sportifs de se rafraîchirent.  « En mettant à profit une réaction physico-chimique qui, grâce à l'eau de la transpiration, va dissoudre du xylitol, encapsulé grâce à un procédé novateur. Une technologie qui permet de former une membrane semi-perméable autour de ce produit qui va absorber l'énergie et donc la chaleur.», explique Gauthier Bedek. La température diminue vraiment.

Marc Grosclaude, dimanche 21.11.2010

| LE VISAGE DU DIMANCHE |

Il n'a que 27 ans, un sourire encore un peu timide face à la notoriété qui vient de lui tomber dessus et on voit bien qu'il se sent plus à l'aise dans son laboratoire lillois que devant les flashes et les projecteurs. En remportant le prix Théophile Legrand 2010, remis vendredi soir à Roubaix, Gauthier Bedek est pourtant en passe d'opérer une petite révolution dans le textile. Tout cela grâce à des vêtements qui, au lieu de tenir chaud, aident à rester au frais...

Théophile Legrand, l'industriel fourmisien du textile qui a donné son nom à ce prix international de l'innovation, doit regarder étonné ce que la recherche parvient à faire aujourd'hui. Lui, qui fut reconnu pour le travail de la laine, fibre apportant en principe de la chaleur à celui qui la porte, ne comprendrait pas forcément l'intérêt du textile « auto-rafraîchissant » que le jeune enseignant chercheur d'HEI, originaire de Saint-André-lez-Lille, vient de mettre au point. Autre époque, autres modes de vie et autres attentes des consommateurs devant les vêtements qu'ils portent.

Pour Christian Cambier, descendant de Théophile Legrand et à l'origine de ce prix avec l'Institut de France, le projet récompensé cette année est « le plus abouti, le plus original, le plus intéressant. » En somme, il a « fait la différence » parmi seize projets portés par de jeunes chercheurs originaires de France, certes, mais aussi d'Allemagne, d'Italie, du Brésil.

Mais en quoi consiste ce nouveau textile ? L'enjeu, quand on est sportif ou que l'on travaille dans des conditions de chaleur intense, est justement de réduire l'inconfort provoqué par la hausse de température. Comment ? En mettant à profit une réaction physico-chimique qui, grâce à l'eau de la transpiration, va dissoudre du xylitol, encapsulé grâce à un procédé novateur. Une technologie qui permet de former une membrane semi-perméable autour de ce produit qui va absorber l'énergie et donc la chaleur. C'est très schématique. Les spécialistes, notamment ceux du Gemtex de Roubaix, associés à ce projet, parleront de « matériau à changement de phase hydrique », mais le grand public ne rentrera pas dans ces détails. « Ce n'est pas un effet placebo, la température diminue vraiment », insiste Gauthier Bedek qui, pour étayer sa démonstration, a présenté vendredi, devant un auditoire impressionné, les résultats des tests d'usage, faits par des coureurs. Résultat, la température à la surface de la peau diminue bel et bien. Étonnant.

« Trop chaud, moi ? Jamais ! »

Ce qui l'est encore plus, c'est le nom du partenaire industriel avec lequel ce jeune docteur en énergétique de l'université de Lille a travaillé le passage au stade industriel. Plus connu pour le Thermolactyl (la version originale et sa récente évolution), donc des vêtements chauffants, Damart a apporté son concours à cette innovation. Et il ne serait pas impossible que ce soit avec cette même entreprise qu'il passe à la production à une échéance pas forcément très lointaine. « Mais les collections, cela se développe parfois dix-huit mois à l'avance ! » Attendons donc, et gardons la tête froide.


Avant même d'être auréolé de son prix de l'innovation textile, Gauthier Bedek a déjà été recruté par l'école d'ingénieurs HEI pour son laboratoire textile. Et c'est là qu'il va travailler à l'amélioration de son produit. Déjà abouti, ce textile intelligent permet donc de profiter de son effet pendant trois heures d'affilée, est lavable à l'eau claire et résiste, pour l'instant, à une dizaine de lavages. L'enjeu, désormais, est de travailler à augmenter la durabilité de ces microcapsules et de les greffer sur différentes fibres textiles. Les plus grands progrès techniques ne se sont pas faits en un jour. Ce n'est pas Théophile Legrand qui aurait dit le contraire.



mercredi 24 novembre 2010

Impérial


Cette boutique est très haut de gamme. On retrouve beaucoup de fourrures, de cuir, de la petite et grosse laine et des étoffes plus légères, ayant un reflet de brillance. Les vêtements étaient dans les teints de sombre. Les détails, qui embellissent le vêtement, étaient situé sur les chandails et les robes en laine. C'était de petites fleurs formées de bijoux brillants et des morceaux de tissus qui étaient transformé en bande de fronces. Les prix correspondaient à la qualité et les belles finitions des vêtements. Ils varient entre 250 $ et 900 $.





Boutique TNT

La boutique TNT est très grande. Elle a un café qui se joint à la boutique. Il y a une  odeur délicate de café, à l'intérieur. Les vêtements sont de couleurs variés. Les étoffes se jouent entre le léger, le cuir et des plus lourd. Les vêtements sont amplifiés de paillettes. Ces vêtements sont très classe et chic. Elles sont parfaites pour des journées de travail et des belles sorties élégantes. Les prix sont entre 250 $ à 1500 $.  







mardi 23 novembre 2010

La Semaine de mode de Montréal se repositionne

La semaine de la mode de Montréal sera désormais déplacé un mois plus tôt. Elle se déroulera à la même semaine  que les autres défilés. Montréal pourra avoir les médias à eux et pourront être sous les projecteurs autant  que les grands créateurs. Montréal peut seulement être content de cette bonne nouvelle et les designers québécois seront autant envisagé par leur créations. 

CATHERINE GIROUARD, 17 novembre 2010


 La 20e Semaine de mode de Montréal se tiendra dorénavant un mois plus tôt. Pour des raisons stratégiques, elle aura lieu du 7 au 10 février 2011, se positionnant à la suite des grands salons européens et à la veille de la Semaine de mode de New York. Le message qu’on veut ainsi lancer : «Une escale sur le talent et la différence : Montréal, à une heure de vol de la Grosse Pomme.»


Par ce changement, le groupe Sensation Mode, organisateur de l’événement,  s’attend à ce que la Semaine de mode de Montréal bénéficie d’une couverture médiatique plus grande ici et à l’international, étant donné qu’aucun autre événement mode n’aura lieu au même mo­ment.


Sensation Mode s’attend aussi à ce que ce changement ait des retombées économiques intéressantes. «Cette position au calendrier émet un message clair à l’ensemble de l’industrie et augmente par le fait même les possibilités de rendement de nos entreprises, en devançant les cycles de production,  permettant ainsi aux ventes d’être maximisées puisque celles-ci sont amorcées dès le début de l’année», peut-on lire dans un communiqué.


La designer Marie Saint Pierre est aussi d’avis que ce changement à l’horaire sera bénéfique. «Les acheteurs et les médias ne seront pas en conflit d’horaires avec l’Europe, et nous pourrons tirer profit de notre proximité avec New York, c’est l’idéal!» fait-elle valoir.

La grande guignolée des médias, avec bougies mais sans gâteau


http://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2010/11/18/article-36134.aspx

Un filtre en coton électrifié pour purifier l'eau

Les chercheurs à l'université de Stanford, ont simplement utilisé un T-shirt et l'ont trempé dans une solution et cela permet de filtré 98 % de bactéries dans l'eau, dans les pays en voie de développement. L'eau pollué appelé Escherichia coli, qui provoque des maladies chez les gens. Environ 6 milliard d'enfants meurt, par année, de cette eau.

Tristan Vey, 01/09/2010



Les grosses fibres représentent les mailles du tissu, les petites, les naoparticules de la solution piégées dans le tissu. (crédits photos: Stanford university)

Un simple morceau de T-shirt trempé dans une solution a permis à des chercheurs de filtrer 98 % d'une bactérie très répandue dans l'eau. Un espoir pour les pays en voie de développement.
Rapide et peu chère, une nouvelle méthode pourrait permettre de traiter facilement l'eau dans les pays en voie de développement. Mis au point à l'université de Stanford, ce procédé requiert un filtre très facile à mettre en place et une faible quantité d'électricité. Dans une publication à paraître dans la revue Nano Letters, les chercheurs expliquent avoir réussi à éliminer 98% d'une bactérie très présente dans l'eau appelée Escherichia coli, dont certaines variétés peuvent provoquer gastro-entérites, méningites ou infections urinaires.

Pour fabriquer le filtre en question, il ont trempé un vulgaire morceau de T-shirt en coton dans une solution de nanotubes de carbones et de nano-connecteurs en argent. Le tissu conduisait alors l'électricité. En appliquant un faible courant de quelques milliampères et d'une vingtaine de volts, les chercheurs ont tué la plupart des bactéries qui passaient au travers.

«Un traitement 80.000 fois plus rapide»

Les filtres «physiques» existants empêchent mécaniquement le passage des bactéries. Mais les mailles du filet sont si petites que des pompes électriques sont nécessaires pour faire passer l'eau au travers. Une opération qui augmente considérablement la quantité d'énergie consommée et réduit le débit. «Notre filtre permet de traiter 80.000 fois plus vite l'eau», s'enthousiasme Yi Cui, auteur principal de l'étude.

Cette technologie pourrait remplacer l'utilisation d'un traitement chimique fastidieux à base de chlorine quand le filtrage n'est pas possible (lieux isolés sans électricité par exemple). Reste à savoir si la mise en place de plusieurs filtres successifs permet d'éliminer complètement les bactéries et les virus contenus dans l'eau. Pour cela, il faudra évidemment que les chercheurs ne se concentrent pas seulement sur Escherichia coli, comme ils l'ont fait dans cette étude. La mise en place de plusieurs filtres successifs devrait  permettre de s'approcher encore un peu plus des 100% de microbes tués.

La production de nanotubes en carbone coûte de moins en moins cher, et la solution utilisée par les chercheurs ne contient que très peu d'argent. Il est encore trop tôt pour estimer le coût industriel de ce procédé, mais il pourrait probablement être mis en place à peu de frais dans beaucoup de pays. Or les maladies hydriques sont encore à l'origine de la mortalité très élevée constatée dans les pays en voie de développement. Dans le monde, on estime par exemple que 6 millions d'enfants meurent chaque année de gastro-entérites hydriques.