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jeudi 25 novembre 2010

La correction se poursuit pour le coton


Le prix du coton à diminué à New York. La livre valait 1,3418 $ et elle est maintenant rendue à 1,2325 $. Les prix varient énormément, d'un grand écart, en si peu de temps. Les acheteurs s'empêchent d'acheter, car ils se disent que peut-être demain, le coton va être moins dispendieux.



Le contrat pour décembre s'établissait à 1,2790$ contre 1,4018$ vendredi dernier. «Ce marché est monté tellement haut tellement vite, la correction a lieu», a observé Rich Ilczyszyn, de Lind-Waldock, soulignant que le marché pourrait trouver un seuil de soutien à 1,16$. Monté jusqu'à plus de 1,50$ la livre le 10 novembre, le coton a enregistré un repli d'environ 20% depuis. «De nombreux acheteurs étrangers sont réticents à acheter quand les prix du coton baissent parce qu'ils espèrent que les prix seront encore plus bas le lendemain», a noté John Flanagan, de Flanagan Trading.


Les inquiétudes quant à un relèvement des taux en Chine, pays qui cherche à juguler l'inflation, ont dominé les échanges toute la semaine. Elles se sont concrétisées vendredi par l'annonce d'une hausse du taux de réserves obligatoires des banques. Ces velléités contre une surchauffe de l'économie «font craindre que la demande de la Chine en matières premières ne s'affaiblisse», a rappelé John Flanagan.


Le marché du coton restait extrêmement volatil, poussant régulièrement les prix jusqu'à la limite journalière autorisée, à la baisse, mais aussi à la hausse. Ainsi les prix ont connu un sursaut, bref, jeudi après les chiffres hebdomadaires des ventes américaines à l'exportation, toujours très solides pour le coton malgré les niveaux de prix élevés.


L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, valait vendredi 159,05$ (pour 100 livres), contre 166,40$ la semaine dernière.



 

Bruits de bottes sur fond de crise économique


Le problème de la crise économique se transforme en un problème de déséquilibre du prix monétaire. La chine et le yuan sont en lutte. La chine à une grand pouvoir et il veut faire baisser la monnaie du yuan. Elle pourra être plus en demande pour ses produits d'exportationss contrairement au pays étrangers. Les États-Unis sont les plus touchée par la politique monétaire des chinois. La chine et les États-Unis sont en conflit. L’objectif était de maintenir un taux d'inflation le plus bas. C'était une forme de protectionnisme qui est devenue la cause de la crise économique actuelle.


Jeudi, 25 Novembre 2010



L’une des conséquences de la crise économique actuelle est la guerre des monnaies, qui vise à déséquilibrer une certaine monnaie. D’autres menaces se profilent cependant à l’horizon. Noureddine Ben Mansour

L’exemple de la Chine est le plus frappant. Ce pays achète, continuellement, de grandes sommes des dollars. L’objectif est de faire monter cette monnaie et de faire baisser le yuan. Grâce à ses réserves de change, la Chine est encore en mesure de faire baisser le dollar et de mener encore plus loin cette action stratégique pour les produits chinois.

Le début de la confrontation sino-américaine
C’est une stratégie bien ciblée dans le temps ayant des tactiques dualistes, c’est-à-dire une stratégie qui vise le produit chinois et le produit étranger en même temps. Rendre le yuan sous-évalué rendra les produits chinois plus compétitifs et renforcera leur demande. C’est une nouvelle stratégie d’exportation qui   augmentera l’exportation des produits chinois et diminuera l’importation des produits étrangers. Il s’agit d’une stratégie de destruction associative –  puisqu’elle détruit pour créer une situation meilleure – ou, autrement dit, de dévaluation compétitive.  
 
Comment réagira l’Union européenne?
La question que les spécialistes posent est la suivante: de quoi sera faite la position européenne? L’objectif de la création de l’euro est de faire obstacle à la guerre des monnaies, comme celle que l’on voit actuellement entre les Chinois et les Américains. Maintenir un taux d’inflation le plus bas possible est une des premières priorités de la politique monétaire européenne. Cette vérité a poussé la chancelière allemande Angela Merkel à affirmer que tout ceci est une  forme de protectionnisme, mais elle a oublié de dire que ce «protectionnisme» est la conséquence de la crise économique actuelle. Les pays industrialisés convergent leurs efforts vers un patriotisme économique qui se traduit par une protection de leurs consommateurs et de leurs contribuables. Il faut souligner pourtant que les pauvres et les pays défavorisés pourraient se trouver dans une inconfortable position et le prix à payer est fort  pour une crise à laquelle ils n’ont pas pris part.

Les Etats-Unis sont les plus touchés par cette politique monétaire chinoise, surtout qu’ils sont bien endettés auprès de la Chine et souffrent d’un important déficit commercial avec ce géant asiatique qui rafle toute action commerciale qui lui se présente.


La Chine détenait, en 2008, environ 15% de la dette publique des Etats-Unis, un pays qui se prend pour le plus riche de la planète. Pays pseudo communiste, la Chine détient plus de 800 milliards de dollars de réserves monétaires sans oublier les 800 milliards de dollars en bons du trésor américain. Pour éviter une situation plus grave, la Réserve fédérale américaine s’est lancée dans l’achat et le rachat d’une grande quantité de bons du trésor américains. L’objectif: diminuer les dettes américaines et faire circuler le maximum de dollars aux Etats-Unis. Cette confrontation sino-américaine aura sûrement d’autres aspects, qui pourront être plus catastrophique, et l’attaque de la Corée du Nord contre la Corée du Sud, déclenchée le 23 novembre, n’est peut-être qu’un début.


Et les pays en développement dans tout ça?
Le Fonds monétaire international (Fmi) devrait s’engager autrement dans la prise de décision. Il doit donner la possibilité aux pays en développement de contribuer équitablement à la recherche de la solution et que leurs voix soient entendues et considérées par les superpuissances. Le Fmi doit engager une réforme portant sur la surveillance des marchés mondiaux et la réponse efficace aux crises qui s’y déclenchent. La représentativité et le caractère participatif de la direction de l’organisation devraient être changés d’une manière qui donne l’égalité à toutes les nations. La responsabilité des décisions stratégiques les plus importantes devrait être transférée du Conseil d’administration à un conseil plus représentatif et doté d’un pouvoir politique plus prononcé; qui remplacerait notamment le Comité international monétaire et financier (Cimf) qui ne dispose aujourd’hui que d’un rôle purement consultatif. Ces suggestions ne sont pas nouvelles. Il est temps d’entendre les voix des nations en développement, car leur ignorance aggraverait l’économie mondiale. Ignorer c’est en fait reporter les problèmes à une date ultérieure qui pourrait être conséquente et grave, car les grands phénomènes se forment à partir des petits phénomènes.

L’une des importantes conséquences de la deuxième guerre mondiale est la réforme du système financier international. Les accords de Bretton Woods (juillet 44) signés par les alliés ont permis à mettre en place le Fmi et la Banque mondiale. Le système monétaire de Bretton Woods a été arrêté par le président Nixon : le taux de changes fixes y a été remplacé par des taux de change flottants. L’histoire des événements économiques ou politiques est presque la même avec une petite différence qui se situe au niveau des gens qui les créent.



Le fondateur du web annonce la fin d’Internet

Le créateur d'internet, Tim Berners-Lee,  « craint que les sites à la mode ne transforment le web en une série d'îles fragmentées.» Selon lui, les sites Facebook et Tweeter cause un problème de circulation de données et devient une plate-forme centrale.


André ILIEV,  le 23 novembre 2010

Après quelques vingt années d’existence, Internet serait-il proche de son déclin ? C’est la question que s’est posé, dernièrement, Tim Berners - Lee, créateur du http et html et ce devant plusieurs journalistes issus de médias divers allant du journal britannique Telegraph à la chaîne de télévision américaine PBS. Ce que le fondateur du Net craint est que les sites à la mode ne transforment le web en une série d'îles fragmentées.


Selon lui, les réseaux sociaux tels que Facebook et Tweeter sont en train d’isoler l'information affichée par les utilisateurs du reste du Web en privant les informations de connexions URL. Ainsi, le réseau social devient une plate-forme centrale qui contrôle toutes nos donnés.


Et ce n’est pas tout. Les fournisseurs d'accès Internet sont aussi tentés de ralentir la circulation vers les sites qui ne sont pas leurs partenaires. Et, pour finir, Berners Lee accuse les gouvernements de suivre les habitudes des gens en ligne, mettant en danger leurs libertés individuelles.


Enfin, Tim Berners - Lee appelle à la neutralité du Net pour tous les types d'accès - en conflit avec les plans américains actuels qu’offrent actuellement les opérateurs de téléphonie mobiles dans le pays de l’Oncle Sam.
« Il est ... absurde d'imaginer que mon droit fondamental d'accéder à la source d'information de mon choix devrait s'appliquer quand je suis sur mon ordinateur connecté à la maison mais pas quand j’utilise mon téléphone portable», dit-il.

Burlesque: née pour chanter

Christina Aguilera joue pour la première fois dans un film intitulé Burlesque. En dehors du tournage, Christina est très silencieuse et elle ne chante presque pas. Dans le film, elle est accompagnée par l'actrice et chanteuse Cher. Cher incarne la propriétaire du club, qui a des problèmes. Le rôle de son personne lui ressemble beaucoup dans la vie.

NED EHRBAR , 23 novembre 2010



Avec une voix aussi puissante – qui a de quoi étonner, considérant sa petite taille – Christina Aguilera était pratiquement destinée à jouer dans une comédie musicale. Dans Burlesque, elle interprète une aspirante choriste, avec Cher à ses côtés. «Je suis habituée à m’exprimer en chansons. Je trouve même cela facile. Ça explique pourquoi, alors que je vivais une enfance chaotique, je me servais de la musique pour m’évader», explique-t-elle.


Aguilera insiste sur le fait qu’elle a beaucoup aimé relever le défi de jouer pour la première fois. «Puisque c’était mon premier film, tout était nouveau pour moi, alors j’essayais de me donner totalement», dit-elle. Tenir le rôle d’Ali, une jeune chanteuse fraîchement dé­barquée de l’Iowa qui réussit à se faire engager dans un club burlesque de Sunset Strip, a eu un effet inattendu. «J’ai dû mettre ma personnalité de côté pour incarner cette fille, dit la chanteuse. J’avais beaucoup d’énergie refoulée parce que je me négligeais.


Quand je n’étais pas Ali à l’écran, j’étais donc très agitée.» Christina, qui s’est fait connaître par sa musique, admet qu’elle ne se met pas à chanter à la moindre occasion quand elle ne travaille pas. «Je suis très réservée de ce côté, dit-elle. Je sais que certains artistes ne se taisent jamais, mais ce n’est pas mon cas, pas dans la vie de tous les jours. Par contre, quand il est temps d’entrer en scène... ça sort!» Bien sûr, Christina n’est pas totalement silencieuse lorsqu’elle est chez elle. Elle a tout un répertoire qu’elle réserve à son jeune fils, Max. «Je chante chaque soir pour l’endormir, et la pièce que j’aime particulièrement lui interpréter, c’est une berceuse toute douce de Mary Poppins, qui s’intitule Stay Awake», dit-elle.

Même si elle est dévouée à son fils, Aguilera n’a pas mis sa carrière sur pause. «Je pense que ça enverrait le pire message possible à mon enfant, affirme-t-elle. Plusieurs femmes, quand elles deviennent mères, pensent que c’est terminé pour elles. Elles mettent de côté tout ce qu’elles aimaient avant d’avoir des enfants. Mais je crois qu’un aspect important du rôle de parent, c’est de créer un bel équilibre pour inciter ses enfants à devenir des individus à part entière et à poursuivre leurs passions et leurs buts. Il y a un équilibre à trouver dans toute chose.»


J'y suis, j'y reste
Après plus de 45 ans à œuvrer comme chanteuse et actrice, Cher a plusieurs raisons de célébrer. Que regrette-t-elle de ne pas avoir fait? «L’amour avec Marlon Brando», rigole-t-elle. Après une tournée d’a­dieu qui a fini par durer trois ans, un spectacle à Las Vegas et un nouvel album en préparation pour 2011, il est évident que Cher n’a aucune intention de jeter l’éponge – spécialement depuis son retour au grand écran avec?Burlesque. Même si elle a toujours donné le meilleur d’elle-même dans tous les domaines, la star raconte que les gens ne l’ont pas toujours bien acceptée.


«On ne vous fait pas confiance quand vous vous consacrez à deux activités différentes, souligne-t-elle. Quand j’ai commencé à faire du cinéma, les gens se méfiaient. Ils avaient l’air de dire : “Qui a dit que tu pouvais faire ça?” Les gens se font une image de vous et ils tiennent à ce que vous vous y conformiez.» Cette légende de la pop a ses opinions sur la façon dont le paysage culturel a changé. «Quand Sonny et moi sommes apparus, j’ai eu une ligne de vêtements immédiatement, raconte-t-elle. Mais maintenant, c’est différent : vous sortez à peine une chanson que déjà vous avez un parfum à votre nom.»

Même si elle ne croit pas  participer à beaucoup d’autres films à l’avenir, Cher a aimé incarner un personnage de Burlesque, soit la propriétaire d’un club de nuit de Sunset Strip, à Hollywood, avec qui elle a beaucoup en commun. «Elle a des blessures, tout comme moi, déclare-t-elle. Elle se fait vieille, et moi aussi. La différence, c’est qu’elle s’en va pour que quelqu’un d’autre puisse prendre sa place, et je ne suis pas encore prête à faire ça. Elle n’abandonne pas, mais elle change de voie. Moi, je ne crois pas être prête à abandonner ma carrière. Ils vont devoir me transporter dehors les pieds devant!»






A la découverte des cosmétotextiles

La cosmétotextile est la nouvelle technologie qui mélange les cosmétiques et les textiles. La fibre high-tech contient une substance qui est libéré sur les parties superficielles de l'épiderme. Elle nettoye, parfume, protège et corrige les odeurs corporelles. La fibre textile contient des microcapsules et libèrent un produit lorsqu'il y a un contact avec la peau. La technologie cosmétotextile crée différentes fibres qui vont bientôt être fureur, ou qu'ils le sont déjà !

mercredi 24 novembre 2010

Découvrez la cosmétotextile, la nouvelle technologie qui fait fusionner l’univers des cosmétiques et celui des textiles pour un plus grand confort.


Mincir, se protéger du soleil, moins transpirer,… en s’habillant. Aujourd’hui nos vêtements ne sont plus de simples textiles, ils sont aussi « intelligents ». Grâce à des fibres aux multiples propriétés, nos vêtements se font anti-UV, amincissants et ultra-respirants. La cosmétotextile repose sur des technologies de pointe et de puissants agents actifs. Les matières aux fibres high-tech sont conçues pour vous simplifier la vie.


Selon la définition officielle du BNITH, Bureau de Normalisation des Industries Textiles et de l’Habillement, une cosmétotextile est un article textile contenant une substance ou une préparation destinée à être libérée durablement sur les différentes parties superficielles de l’épiderme, et revendiquant une ou des propriétés particulières telles que nettoyage, parfum, modification d’aspect, protection, maintien en bon état ou correction d’odeurs corporelles.


Cette révolution a commencé avec les bas en nylon, puis les chemises, les chaussettes, et les pulls en fibres synthétiques, ensuite sont apparues les microfibres. Aujourd’hui, les maisons de couture n’hésitent pas à élaborer des sous-vêtements qui améliorent notre santé. Le procédé consiste à emprisonner des microcapsules de principe actif dans les fibres du textile. Celles-ci libèreront leur agent au contact de la peau. Les principales difficultés sont l’encapsulation des substances et le maintien dans le temps des qualités recherchées, notamment après le lavage et le rechargement en principe actif. Les applications des cosmétotextiles sont innombrables : collant amincissant ou massant, tee-shirt rafraîchissant jusqu’aux draps aphrodisiaques. La filière cosmétotextile doit son succès aux efforts conjoints des laboratoires de recherche publics et privés, et des industriels.


Il existe des textiles filtres solaires pour vous protéger des rayons du soleil qui prennent en compte la sensibilité de votre peau. Ces textiles protègent la peau au même titre qu’une crème. Chez Schöffel, spécialiste en cosmétotextile, les vêtements sont conçus pour vous protéger lors de vos expositions en randonnées, treks, marche dans le désert et autres périples en pirogues lors de destinations lointaines. Ces vêtements « intelligents » se déclinent en tee-shirt, débardeur, chemise, mais aussi en petite robe saharienne et pantalon. Une démarche innovante dans le secteur du textile dit « outdoor » (vêtements spécialisés pour pratiquer certaines activités).


Les textiles ultra-respirants vous gardent au sec et absorbent les odeurs de transpiration. Développé par la marque New Balance, le Lightning Dry est un tissu à base de fibres polyesters traitées chimiquement pour évacuer l’humidité rapidement. Par ailleurs, pour réhydrater la peau, l’huile d’amande douce est l’actif le plus fréquemment utilisé. De nombreux vêtements (haut comme bas du corps) sont ainsi créés pour protéger les peaux fragiles.


Les textiles minceurs traquent avec succès et sans relâche les bourrelets. C’est le marché le plus exploité pour le moment. La technique de micro-capsulation permet de drainer le corps grâce au maillage alvéolé ou seconde peau. Une haute technologie développée, entre autre, par la marque Lytess, spécialiste de la cosmétotextile dans sa gamme minceur. La marque utilise les actifs tels que la caféine, le beurre de mangue et de karité, pour à la fois lancer le déstockage de graisse et hydrater l’épiderme.


L’autre version minceur est la gamme anticellulite. Grâce à l’effet seconde peau, le tissu se frotte à la peau pour en libérer les principes actifs. Les vêtements aux principes amincissants peuvent se porter de jour comme de nuit. Il existe des versions corsaires ou legging. Les grandes marques affirment leur expertise avec de nouveaux actifs et misent sur l’algue rouge pour activer la libération des graisses.


Une grande innovation qui ne tardera pas de séduire tous les fans de haute technologie et de mode. En attendant son arrivée à la Réunion, profitons de l’été pour porter des robes bustiers, l’une des grandes tendances de la saison.


Un conte de Noël haute-couture pour Nespresso

La compagnie de café Nespresso, à demandé a Manish Arora, de transformer ses vitrines pour Noël. Il a crée un monde  « d'un conte de fées où les seize grands crus de café deviennent des princesses d'un royaume fantastique et joyeux.» À la soirée de l'ouverture du café, M. Arora à crée une mini collection, haute couture, qui représente les seize princesses.


 22/11/2010

La célèbre marque de machine à café Nespresso a demandé au créateur indien Manish Arora, étoile montante de la mode haute-couture, d'enchanter ses vitrines de Noël et de rhabiller une de ses machines en édition limitée. Une première collaboration inédite issue du projet N'Art lancé par l'enseigne.




Si vous cherchiez quoi faire de vos vieilles capsules à café Nespresso - autre chose bien entendu que de les rapporter pour le recyclage - découvrez l'univers fantastique et joyeux du créateur indien Manish Arora, invité cette année par la marque à réinterpréter tous ses codes et son univers, à l'occasion de Noël.

Il a imaginé pour la marque un conte de fées où les seize grands crus de café deviennent des princesses d'un royaume fantastique et joyeux. Les vitrines de l'enseigne, comme celles des Champs-Élysées inaugurées mardi dernier, s'animent désormais pour le temps des fêtes, des couleurs vives de cet univers, réalisé à partir de capsules. Manish Arora s'est ainsi occupé du relooking des magasins, des vitrines et, bien évidemment, d'une machine ! Le créateur offre, en effet, à la Citiz crème, une superbe nouvelle robe à ses couleurs, pour une édition limitée en vente exclusive en France à la boutique des Champs Élysées à Paris, pour 399€.

Un défilé dans la boutique

Mais Manish Arora ne s'est pas arrêté en si bon chemin ! À l'occasion de la soirée d'inauguration des vitrines de la boutique à Paris - en première mondiale - le créateur a dévoilé une mini-collection de 16 robes haute-couture, à l'image de ses princesses, lors d'un défilé exceptionnel. Miami et d'autres destinations Nespresso devraient les découvrir également très bientôt. "Je crée pour le bonheur !" s'est-il exclamé.

La collaboration avec Manish Arora est la première issue du projet N-Art lancé par la marque. Ce dernier permettra chaque année à un artiste différent de réinventer les codes de la marque "pour en faire jaillir sa propre vision". Pour Nespresso, c'est le moyen de faire découvrir de nouveaux talents tout en suscitant une dynamique nouvelle pour ses clients et les membres de son club.



La mode des années 1990-2000: du porno chic tapageur au sobre raffinement

Une exposition, aux Arts décoratifs, qui nous rappelle les deux dernières décennies des années 1990 et 2000. Les années 1990 est la maturité et le professionnalisme. Les années 2000 représentent la politique et les grands évènements marquants. La mode est plus discrète. L'exposition de cent cinquante modèles, qui ont été sélectionnés parmi les collections les plus emblématiques. Elles sont exposées et présentées par des vidéos de défilés. À la fin des années 1990, les créateurs de haute couture changent et explore d'autre horizon pour communiquer.

Gersende RAMBOURG, le 25 novembre 2010

PARIS — De la robe transparente toute en filets de pêche de Martin Margiela au bustier en jean brodé de plumes d'autruche de Jean Paul Gaultier, l'exposition sur la mode des années 1990-2000 aux Arts décoratifs, qui ouvre jeudi, retrace la créativité débridée des deux dernières décennies.

Après la festivité des années 1970 et la théâtralité des podiums dans les années 1980, "la décennie 1990 est celle de la maturité, de la professionnalisation", souligne l'historien de la mode Olivier Saillard, actuel directeur du musée Galliera qui a été l'un des commissaires de l'exposition parisienne. La mode devient une industrie et "être créateur signifie dès lors être aussi chef d'entreprise et se donner une vie à long terme", explique-t-il à l'AFP.

Les années 2000 sont ensuite marquées par la gravité des événements politiques, 11-Septembre, catastrophes climatiques et crise financière: La mode se fait plus discrète, économe et contrôlée. Pour autant, ces années sont aussi "porteuses de surprises, avec l'émergence notamment de Nicolas Ghesquière chez Balenciaga ou Alber Elbaz chez Lanvin, qui ont montré qu'il peut y avoir un luxe raffiné et expérimental qui n'est pas synonyme d'impérialisme et d'arrogance", commente le commissaire.

Ces créateurs exercent leur métier de manière "plus noble et plus honorable" que les excès tapageurs et "trop voyants" du luxe porno-chic de la décennie précédente, juge-t-il. "On revient à la sophistication, à une recherche sur le vêtement qui n'est pas que de l'image", ajoute-t-il. Cent cinquante modèles, sélectionnés parmi les collections les plus emblématiques, sont présentés aux côtés de nombreuses vidéos de défilés, pour retranscrire l'univers de créateurs répartis en plusieurs écoles stylistiques: belge, anglaise et japonaise notamment.

Les volumes étranges de Rei Kawakubo, créatrice de Comme des Garçons, côtoient le faste et la provocation d'Alexander McQueen --et son défilé choc de 2004, pastiche du film "On achève bien les chevaux" à l'énergie cruelle-- ou de Vivienne Westwood.

La haute couture, qui "reprend du sang neuf à la fin des années 1990, en devenant un enjeu de communication pour les maisons", est très présente avec les modèles de Karl Lagerfeld pour Chanel, John Galliano pour Dior, Jean-Paul Gaultier ou Christian Lacroix.

Le singulier Azzedine Alaïa, "énorme talent" qui défile en dehors de tout calendrier, expose une seule robe, un fourreau bleu ciel: "On dirait une sculpture, cette seule robe suffisait. Rien ne sert de créer 100 robes, encore faut-il créer la bonne!", commente M. Saillard, pour lequel il y a aujourd'hui "trop de défilés, trop de mode et pas assez de créateurs".